Toulouse

Dunsinane / Dunsinane

Auteur : David GREIG
Traduction de Pascale Drouet et introduction de William C. Carroll
N° ISBN : 978-2-8107-0429-3
PRIX : 16.00 €
PRIX souscription : 13.00 €
Format et nombre de pages : 15 x 21 cm – 281 p.
Parution en mai 2016
Souscription jusqu’au 10 mai 2016
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Une impression de déjà-vu ? La forteresse de Dunsinane, c’est le château où s’était retranché l’usurpateur Macbeth à la fin de la « pièce écossaise » de William Shakespeare. David Greig reprend la situation là où Shakespeare l’avait laissée en 1606. Le tyran meurtrier a été éliminé ; la dangereuse femme-sorcière qui avait poussé son époux au crime est défaite, elle aussi. Peut-on alors espérer la paix ? Continue reading “Toulouse”

Paris

Throughout 2014, in honour of the 450th anniversary of Shakespeare’s birth, Shakespeare and Company is hosting the Bard-en-Seine Readings. The goal is simple: to revisit and celebrate some of Shakespeare’s most loved plays. So, once a month, we will be hosting informal read-throughs in the library, which will be recorded and sent out as podcasts, so you’ll all be able to share in the theatrical fun.

If you’d like to take part, please email Milly Unwin atmilly@shakespeareandcompany.com, and tell her whether you’d prefer a larger or a smaller role. Parts will be allocated on a first-come first-served basis, and we’ll let you know a week in advance of the reading whether you have a role. No preparation necessary, and we’ll provide the scripts. Please note that, due to space restrictions, the Bard-en-Seine Readings will only be open to those taking part.

The allocated plays for each remaining month of 2014 are as follows:

  • March – The Tempest
  • April – King Lear
  • May – As You Like It
  • June – Henry IV (Part 1)
  • July – A Midsummer Night’s Dream
  • August – Othello
  • September – The Merchant of Venice
  • October – Hamlet
  • November – Twelfth Night
  • December – Anthony and Cleopatra

Please check the newsletter and website each month for dates and times, and details of how to apply.

Moulins

De l’évocation d’un théâtre élisabéthain aux plus beaux costumes d’Hamlet, les différentes facettes de l’univers shakespearien sont dévoilées au Centre national du costume de scène à Moulins. A l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de Shakespeare, l’exposition Shakespeare, l’étoffe du monde transporte ses visiteurs à travers les pièces les plus emblématiques de l’auteur le plus joué du théâtre occidental, grâce à un choix de plus de cent costumes portés essentiellement sur les scènes françaises depuis un siècle, de Mounet-Sully aux mises en scène les plus récentes.

Immersion dans un théâtre élisabéthain
Le visiteur débute son parcours en pénétrant dans un espace évoquant le théâtre élisabéthain. C’est dans ces théâtres en bois de forme circulaire, dans lesquels la scène s’avance au milieu du public, que furent jouées la plupart des pièces de Shakespeare. La reconstitution d’un de ces théâtres existe aujourd’hui encore à Londres, c’est le Shakespeare Globe’s Theatre. Cette institution se consacre à la représentation du répertoire élisabéthain dans différents styles, notamment à travers la reconstitution des conditions de représentation de cette époque. On peut ainsi découvrir à Moulins quelques costumes de Richard III dessinés par Jenny Tiramani dans une mise en scène de Tim Carroll.

Douze salles pour apprécier la diversité du monde shakespearien
C’est ensuite le monde shakespearien vu par la scène française qui est proposé aux visiteurs, celui où cohabitent la grande Histoire et le quotidien du peuple, les réalités, les croyances et les songes, le terrestre et l’aérien, le tragique et la farce, le sérieux et le carnaval, le passé et le présent. Rois, reines ou simples soldats, bouffons, sorcières et esprits, jeunes filles travesties, ces personnages racontent par leurs costumes des histoires toujours actuelles d’amour et de trahison, de pouvoir et de liberté, de quêtes et de deuils, d’échecs et de succès. Qu’ils soient historiques ou contemporains, somptueux ou épurés, sobres ou démesurés, ces costumes reflètent le point de vue de metteurs en scène et costumiers de chaque époque sur Shakespeare. Ils racontent un moment de l’histoire des arts de la scène : les interprètes qui les portent sont des comédiens avant tout, mais aussi des chanteurs et danseurs d’opéras et ballets adaptés de Shakespeare.

De grands noms mis à l’honneur
Les costumes portés par les plus grands interprètes, comme Gérard Desarthe en Hamlet, Robert Hirsch en Richard III ou Maria Casarès en Lady Macbeth, permettent au visiteur de découvrir ou redécouvrir les plus grandes interprétations des pièces de Shakespeare, des comédies comme Les Joyeuses Commères de Windsor ou La Mégère apprivoisée, aux tragédies comme Le Roi Lear ou Roméo et Juliette en passant par les drames historiques comme Richard III et Henry VI.
Cette découverte sera réalisée grâce à la présentation de costumes, maquettes et oeuvres originales prêtés par de prestigieuses institutions – La Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française, le Théâtre du Globe à Londres, le Théâtre des Amandiers à Nanterre, la Maison Jean Vilar à Avignon. De grands metteurs en scène – comme Edward Gordon Craig, Charles Dullin, Ariane Mnouchkine, Patrice Chéreau – et costumiers – de Charles Bianchini à Patrice Cauchetier – seront mis à l’honneur dans les vitrines du CNCS animées par le souvenir d’inoubliables moments de théâtre.

Centre national du costume de scène
Quartier Villars – Route de Montilly
03000 MOULINS

Paris

Peter Brook nous explique ce qui fait à ses yeux le génie de Shakespeare et son unicité. Il explore dans son livre La Qualité du pardon son rapport à Shakespeare, à travers ses diverses expériences de lecteur, de metteur en scène débutant confronté à ce monument de la culture occidentale, puis de créateur aguerri et internationalement connu. Par quelques évocations biographiques, il nous conduit au coeur de l’originalité et de la force du dramaturge : comment mêle-t-il tous les registres, comment introduit-il le poétique dans la psychologie ou la politique, et quels problèmes son texte pose-t-il au metteur en scène d’aujourd’hui ?

Peter Brook est né en 1925 à Londres. Il est l’un des plus grands metteurs en scène contemporains. Également théoricien du théâtre, il en a détaillé sa conception dans L’Espace vide. A ses côtés, Jean-Claude Carrière, auteur, scénariste, compagnon de route et traducteur de Peter Brook.

À lire – Peter Brook, La Qualité du pardon – Réflexions sur Shakespeare, traduction de Jean-Claude Carrière, Seuil, avril 2014 – L’Espace vide, Seuil, 2001.

21 mai 2014: Rencontre à la Maison de la Poésie (Paris)

Rencontre animée par Cédric Enjalbert (Philosophie Magazine)

21 mai 2014: Émission sur France-Culture

En direct du studio 114 à la maison Radio France, émission 1/5.

Claude Guerre, réalisateur:

« Je confie la parole de Peter Brook à un jeune acteur-auteur-metteur en scène, Godefroy Ségal, qui, dans la lignée de David Lescot, Gérard Watkins ou Stanislas Nordey, dirige le travail théâtral du point de vue de l’acteur qu’il ne cesse d’être et dans la foi des textes seuls dont il expérimente sans cesse la puissance poétique. Cette vive voix du théâtre d’aujourd’hui a déjà marqué les esprits avec son spectacle Les chiens nous dresserons. Grand admirateur de Peter Brook, lecteur assidu de son enseignement, pratiquant l’art de la scène d’après L’espace vide, le grand livre du metteur en scène anglais, il est pour moi le résonateur idéal des pages de La qualité du pardon, le livre de réflexions de Peter Brook sur Shakespeare que publie les éditions du Seuil et que France Culture a souhaité faire entendre à ses auditeurs. »

Textes dits par Godefroy Ségal
Musique (viole d’amour) Julia Robert
Assistante à la réalisation Clémence Gross

Lien pour écouter le podcast: [->http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-la-qualite-du-pardon-reflexions-sur-shakespeare-15-2014-04-21]

Radio France

San Miguel, Mexico

Master Shakespearean actor/scholar, Tina Packer, deconstructs and conjures William Shakespeare’s most famous female characters in Women of Will, on February 16th.

Part masterclass/part performance: Funny, fierce, deep and accessible, Women of Will is the bonus content to Shakespeare’s plays that you have been searching for.

Ace actor Nigel Gore plays the Romeo to Ms. Packer’s Juliet, the Petruchio to her Kate.

Together Packer and Gore’s stage alchemy creates the Shakespeare experience that Ben Brantley of The New York Times calls, “Marvelous!” and Jennifer Farrar of Associated Press hails as “Boundless and irresistible!”

“Brilliant! Fearlessly impassioned acting that you’ll remember for as long as you live.” Wall Street Journal

” . . .distinguished first and foremost by Packer’s genuine love for the bard’s work and by her and Nigel Gore’s stunning recreations of some of Shakespeare’s most famous scenes.” Examiner .com

Tina Packer is the Founding Artistic Director of Shakespeare & Company in Lenox, Massachusetts, which she created in 1978. There she has directed more than 50 Shakespeare productions, as well as new works including four world premieres. As an actor she has played countless roles.

Tina trained at the Royal Academy of Dramatic Art, where she won the Ronson Award for Most Outstanding Performer. In Britain, she was an associate artist with the Royal Shakespeare Company, performed in the West End, and acted with repertory companies in Glasgow, Edinburgh, Leicester, and Coventry. She also has worked for the BBC and ITV television companies and in film. (2 seasons)

Paris

UN ROI, UN HOMME

Roi désemparé, vieil homme inlassable, prêt à tout pour entendre les mots de reconnaissance sinon d’amour venant de ses filles. Trop tard.

À 25 ans, à l’École de Montreuil, avec toute l’audace de la jeunesse, Christian Schiaretti monte Henri VI de Shakespeare, qu’il retrouve plus tard, lorsqu’avec toute l’ardeur de la maturité, il met en scène un mémorable Coriolan (trois fois nommé aux Molières 2009). Aujourd’hui, il aborde la randonnée dans le temps et l’espace, l’espoir et la détresse de Lear. Vieux roi prêt à tout abandonner pour entendre ses filles lui dire leur amour, alors que les deux aînées attendent depuis trop longtemps pour lui être sincèrement reconnaissantes, et que la cadette vit dans un tout autre monde… Cet homme de pouvoir désemparé, en quête d’inaccessibles certitudes, est Serge Merlin. De Shakespeare à Beckett en passant par Thomas Bernhard (Extinction, lui, seul sur scène au Théâtre de la Ville, nous accrochant à sa voix, son regard, sa respiration), il nous entraîne au bord et au-dedans de mondes instables autant qu’imprévisibles, mais dans lesquels à un moment ou un autre, chacun se reconnaît. Serge Merlin est Lear, Lear est Serge Merlin.

Colette Godard

Paris

Qu’en est-il aujourd’hui de Shakespeare, de sa place dans l’imaginaire et la création ?

Nous avons demandé aux écrivains qui entretiennent avec son œuvre un fort engagement personnel de fêter ici le 450e anniversaire de sa naissance en s’adressant directement à lui, pour lui exprimer ce qu’ils lui doivent, lui reprochent, lui envient…

Cette correspondance collective, tour à tour jubilatoire, savante, intime, légère, violente, s’ouvre sur l’histoire mouvementée de cette passion française et se clôt par un retour inattendu, où il apparaît que le fantôme du père de Hamlet n’est pas près de cesser de hanter notre temps.

Paris

FESTIVAL ROSSINI

Jean-Christophe Spinosi direction
Moshe Leiser, Patrice Caurier mise en scène
Christian Fenouillat décors
Agostino Cavalca costumes
Christophe Forey lumières

John Osborn Otello
Cecilia Bartoli Desdemona
Edgardo Rocha Rodrigo
Barry Banks Iago
Peter Kalman Elmiro
Liliana Nikiteanu Emilia
Nicola Pamio Le Doge
Enguerrand De Hys Un gondolier

Ensemble Matheus
Chœur du Théâtre des Champs-Elysées

Second d’une série d’ouvrages composés pour Naples par Rossini et considéré comme l’un des sommets des opere serie du compositeur, Otello doit son livret au Marquis Francesco Berio du Salsa. L’ouvrage, créé le 4 décembre 1816, s’écarte volontairement de Shakespeare et s’appuie sur des adaptations contemporaines. Au-delà des éléments géographiques (l’action ne se déroule plus à Venise, mais à Chypre et pour cette production dans l’Italie du début des années 1960), c’est surtout dans le traitement psychologique des personnages que l’opéra de Rossini diffère de la pièce originale : le rôle de Iago perd de son importance et est moins diabolique, alors que sont introduits celui d’Elmiro, le père de Desdemona, et surtout la dimension de « racisme » dont souffre Otello (très « édulcorée » chez Boïto et Verdi plus tard). Musicalement, la priorité donnée aux ensembles sur les airs (et cela malgré la nécessaire présence de trois ténors exceptionnels) et plus encore l’orchestration pour la première fois des récitatifs chez Rossini achèvent de conférer à l’ouvrage une grandeur et une profonde originalité. Immense succès à travers toute l’Europe toute au long du XIXe siècle, la création de la version éponyme de Verdi, soixante-dix ans plus tard, le fit progressivement disparaitre de la scène jusqu’à son grand retour triomphal dans les années 1980.

Outre donc la rareté de l’ouvrage sur les scènes françaises, l’événement de cette production signée par le brillant duo Moshe Leiser et Patrice Caurier, et créée il y a deux saisons à l’Opéra de Zurich, est également la présence de Cecilia Bartoli dans le rôle-titre féminin. Une presque Première scénique parisienne pour la diva romaine si l’on excepte un espiègle Chérubin il y a près de vingt ans à l’Opéra de Paris. Après tant de grands récitals sur cette scène, elle devrait, aux côtés du ténor américain John Osborn, illuminer quelques-unes des soirées lyriques du printemps 2014.

[it]Firenze [en]Florence [fr]Florence [es]Florencia

Shakespeare Week 2014 – Othello

7-10 April, The Harold Acton Library

Monday 7 April
15.00 Public reading of the play Othello. Open to all.
18.30 Buffet
19.30 Film screening Othello (Oliver Parker, with Laurence Fishburne, Kenneth Branagh, Irène Jacob, 1995) in English

Tuesday 8 April
15.00 Film screening Othello (Stuart Burge, with Laurence Olivier, Maggie Smith, 1965) in English
18.00 Exhibition opening. The students of Ontario College of Art and Design show photographs and drawings inspired by Othello. The exhibition will be open throughout the week.

Wednesday 9 April
18.00 Lecture by musicologist Matteo Sansone ‘Reinterpreting Shakespeare: Boito’s and Verdi’s Otello
20.00 Film screening Othello (Orson Welles, with Orson Welles, Micheál MacLiammóir, Robert Coote 1952) in English

Shakespeare Graduate Conference: Shakespeare and His Contemporaries: Forms of Nationhood

Thursday 10 April

9.30 Registration
9.50 Welcome by the Director of The British Institute of Florence, Julia Race

10.00 First Session
Chair Professor Alessandra Petrina, Università degli Studi di Padova (Italy), IASEMS President
Speaking the nation: identity through language

10.30 Anna Livia Frassetto, Università degli Studi di Sassari (Italy)
Shakespeare’s Lucrece: an ‘uncomfortable myth’

11.00 Kara Barfett, Western University (Canada)
“O Brave New World”: a transatlantic reading of Shakespeare

11.30 Cristiano Ragni, Università di Perugia (Italy)
“Pray Sir, what is all this in English?”. William Haughton teaching nationhood in Shakespeare’s England

12.00 Paul Frazer, Northumbria University (United Kingdom)
Irish mobility and English memory in Webster’s The White Devil

12.30 Discussion
13.00 Lunch

14.00 Second Session
Chair Professor Gabriella Del Lungo, Università degli Studi di Firenze (Italy) Writing the Map of Tudor England: John Leland’s Itinerary

14.30 Caterina Guardini, Università degli Studi di Udine (Italy)
“The lovely nymph of stately Thames/ The darling of the Ocean”. The rhetoric of water in the creation of the Prince of Wales

15.00 Nagihan Haliloğlu, Fatih Sultan Mehmet University (Turkey)
‘Turk Gregory’: Turks and Catholics as metaphors for each other in Shakespeare’s plays

15.30 Valeria Tirabasso, Università degli Studi di Trento (Italy)
The Tempest: building a nation at the crossroads between real and utopian geography

16.00 Florence Hazrat, University of St Andrews (United Kingdom)
Snapping up trifles and snatches of old tunes: sonic nationhood on the Early Modern stage

16.30 Beatrice Montedoro, University of Oxford (United Kingdom)
Commonplace books and the publishing of English drama: forms of nationhood in Palladis Tamia (1598), Belvedere (1600) and England’s Parnassus (1600)

17.00 Discussion
17.30 Conference closes