Mâcon

À l’heure où l’on commémore le 400e anniversaire de la mort de Shakespeare, que nous reste-t-il de cet auteur ? De l’homme, nous savons encore peu de choses. De l’artiste, il nous reste des poèmes et plus d’une trentaine de pièces qui ont durablement inspiré l’esthétique théâtrale. De quoi « Shakespeare » est-il le nom ? Nous reviendrons sur quelques-unes des particularités du théâtre de son époque, sur ce que nous savons des conditions de représentation d’il y a quatre siècles, sur les évolutions esthétiques des XVIe et XVIIe siècles, et sur ce que des artistes en ont fait depuis. Ses œuvres donnent toujours matière à penser, qu’il s’agisse du désir (Roméo et Juliette), de la jalousie (Othello), de la vengeance (Hamlet), de la vieillesse (Le roi Lear) ou de l’ambition (Macbeth), sans oublier le mythe ou l’Histoire. Nous tenterons de comprendre ce que nous montre son œuvre et pourquoi ses contemporains allaient d’abord écouter ses pièces. Organisée autour de l’analyse de quelques scènes emblématiques, cette conférence cherchera à montrer ce que tout un chacun peut retirer d’une œuvre, qui, loin d’être l’apanage de la haute culture, demeure la plus populaire et la plus vivante du théâtre occidental.

Avec Yan Brailowsky, maître de conférences à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense et secrétaire de la Société Française Shakespeare.