Paris

Hector Berlioz
Béatrice et Bénédict, ouverture

Richard Strauss
Quatre derniers Lieder

Serge Prokofiev
Roméo et Juliette, suite

Daniele Gatti direction
Anna Netrebko soprano

Production Les Grandes Voix – Céleste Productions

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Paris

Avec Macbeth, du 4 au 16 mai, Daniele Gatti portera à l’incandescence l’un des opéras les plus noirs de Verdi, qui fut toute sa vie hanté par le théâtre de Shakespeare. Mais l’ombre du poète anglais rôdera également dans deux concerts : celui du 16 avril, avec un autre Macbeth (celui de Richard Strauss), Hamlet selon Liszt, et la version intégrale du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn ; et celui du 10 mai, via Berlioz et Prokofiev, qui fera aussi accourir tous les amoureux d’Anna Netrebko.

Franz Liszt
Hamlet

Richard Strauss
Macbeth

Felix Mendelssohn
Le Songe d’une nuit d’été

Lucy Crowe soprano
Karine Deshayes mezzo-soprano
Stéphane Braunschweig récitant

Chœur de femmes de Radio France
Maîtrise de Radio France
Sofi Jeannin chef des chœurs
Daniele Gatti direction – See more at: http://www.maisondelaradio.fr/evenement/concert-classique/cycle-shakespeare-1#sthash.zUPQAE3K.dpuf

Paris

Shakespeare est mort depuis quatre siècles et demi, son heure de scène n’est pourtant pas finie. Dans les théâtres du monde entier triomphent Falstaff, Othello et Macbeth, des héros qui nous semblent aussi familiers que le Cid, l’Avare ou Le Bourgeois Gentilhomme. Quelle fut la vie de leur génial créateur ? Etait-il catholique ou protestant ? Quelle vision de l’histoire et de la politique donna-t-il dans ses pièces ? Ce fils d’un gantier de Stratford-upon-Avon fut-il réellement celui qui imagina les amours tragiques de Roméo et de Juliette ? Shakespeare est-il vraiment le Shakespeare que l’on croit connaître ?

A l’occasion de l’année anniversaire de sa naissance en 1564 et de sa mort en 1616, Le Figaro Hors-Série se penche sur l’énigme Shakespeare et révèle l’inépuisable univers du dramaturge britannique, depuis les premières heures du théâtre élisabéthain jusqu’aux derniers vers de La Tempête, son œuvre ultime. Récit de sa vie, analyse de son style, de sa langue, « profil » de son œuvre, dictionnaire des personnages illustré par Rébecca Dautremer, calendrier des festivités, au Globe de Londres et ailleurs…

Ces 114 pages, à l’iconographie spectaculaire, forment le plus bel hommage à l’auteur de Hamlet et du Marchand de Venise.

Paris

Pour la première fois en France, une exposition est consacrée aux Tudors, cette dynastie qui a régné sur l’Angleterre entre 1485 et 1603. Elle met à l’honneur les portraits qui dévoilent leur vrai visage et leur habileté à construire une image à la hauteur de leurs ambitions. A travers ces figures de pouvoir, le spectateur découvre la Renaissance anglaise et un tournant, particulièrement célèbre, dans l’histoire de l’Angleterre.

L’exposition offre aussi l’occasion unique d’évoquer les échanges, mêlant l’art et la diplomatie, qui enrichirent les rapports entre la France et l’Angleterre tout au long du XVIe siècle. Elle propose parallèlement de décrypter la célébrité des Tudors, particulièrement vive dans la France du XIXe siècle où peintres et dramaturges mettent en scène leurs vies hors du commun, annonçant le succès que des monarques comme Henri VIII ou Elisabeth Iere rencontreront sur les écrans au XXe siècle.

Exposition co-organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et la National Portrait Gallery, Londres.

Paris

Throughout 2014, in honour of the 450th anniversary of Shakespeare’s birth, Shakespeare and Company is hosting the Bard-en-Seine Readings. The goal is simple: to revisit and celebrate some of Shakespeare’s most loved plays. So, once a month, we will be hosting informal read-throughs in the library, which will be recorded and sent out as podcasts, so you’ll all be able to share in the theatrical fun.

If you’d like to take part, please email Milly Unwin atmilly@shakespeareandcompany.com, and tell her whether you’d prefer a larger or a smaller role. Parts will be allocated on a first-come first-served basis, and we’ll let you know a week in advance of the reading whether you have a role. No preparation necessary, and we’ll provide the scripts. Please note that, due to space restrictions, the Bard-en-Seine Readings will only be open to those taking part.

The allocated plays for each remaining month of 2014 are as follows:

  • March – The Tempest
  • April – King Lear
  • May – As You Like It
  • June – Henry IV (Part 1)
  • July – A Midsummer Night’s Dream
  • August – Othello
  • September – The Merchant of Venice
  • October – Hamlet
  • November – Twelfth Night
  • December – Anthony and Cleopatra

Please check the newsletter and website each month for dates and times, and details of how to apply.

Moulins

De l’évocation d’un théâtre élisabéthain aux plus beaux costumes d’Hamlet, les différentes facettes de l’univers shakespearien sont dévoilées au Centre national du costume de scène à Moulins. A l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de Shakespeare, l’exposition Shakespeare, l’étoffe du monde transporte ses visiteurs à travers les pièces les plus emblématiques de l’auteur le plus joué du théâtre occidental, grâce à un choix de plus de cent costumes portés essentiellement sur les scènes françaises depuis un siècle, de Mounet-Sully aux mises en scène les plus récentes.

Immersion dans un théâtre élisabéthain
Le visiteur débute son parcours en pénétrant dans un espace évoquant le théâtre élisabéthain. C’est dans ces théâtres en bois de forme circulaire, dans lesquels la scène s’avance au milieu du public, que furent jouées la plupart des pièces de Shakespeare. La reconstitution d’un de ces théâtres existe aujourd’hui encore à Londres, c’est le Shakespeare Globe’s Theatre. Cette institution se consacre à la représentation du répertoire élisabéthain dans différents styles, notamment à travers la reconstitution des conditions de représentation de cette époque. On peut ainsi découvrir à Moulins quelques costumes de Richard III dessinés par Jenny Tiramani dans une mise en scène de Tim Carroll.

Douze salles pour apprécier la diversité du monde shakespearien
C’est ensuite le monde shakespearien vu par la scène française qui est proposé aux visiteurs, celui où cohabitent la grande Histoire et le quotidien du peuple, les réalités, les croyances et les songes, le terrestre et l’aérien, le tragique et la farce, le sérieux et le carnaval, le passé et le présent. Rois, reines ou simples soldats, bouffons, sorcières et esprits, jeunes filles travesties, ces personnages racontent par leurs costumes des histoires toujours actuelles d’amour et de trahison, de pouvoir et de liberté, de quêtes et de deuils, d’échecs et de succès. Qu’ils soient historiques ou contemporains, somptueux ou épurés, sobres ou démesurés, ces costumes reflètent le point de vue de metteurs en scène et costumiers de chaque époque sur Shakespeare. Ils racontent un moment de l’histoire des arts de la scène : les interprètes qui les portent sont des comédiens avant tout, mais aussi des chanteurs et danseurs d’opéras et ballets adaptés de Shakespeare.

De grands noms mis à l’honneur
Les costumes portés par les plus grands interprètes, comme Gérard Desarthe en Hamlet, Robert Hirsch en Richard III ou Maria Casarès en Lady Macbeth, permettent au visiteur de découvrir ou redécouvrir les plus grandes interprétations des pièces de Shakespeare, des comédies comme Les Joyeuses Commères de Windsor ou La Mégère apprivoisée, aux tragédies comme Le Roi Lear ou Roméo et Juliette en passant par les drames historiques comme Richard III et Henry VI.
Cette découverte sera réalisée grâce à la présentation de costumes, maquettes et oeuvres originales prêtés par de prestigieuses institutions – La Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française, le Théâtre du Globe à Londres, le Théâtre des Amandiers à Nanterre, la Maison Jean Vilar à Avignon. De grands metteurs en scène – comme Edward Gordon Craig, Charles Dullin, Ariane Mnouchkine, Patrice Chéreau – et costumiers – de Charles Bianchini à Patrice Cauchetier – seront mis à l’honneur dans les vitrines du CNCS animées par le souvenir d’inoubliables moments de théâtre.

Centre national du costume de scène
Quartier Villars – Route de Montilly
03000 MOULINS

Paris

Peter Brook nous explique ce qui fait à ses yeux le génie de Shakespeare et son unicité. Il explore dans son livre La Qualité du pardon son rapport à Shakespeare, à travers ses diverses expériences de lecteur, de metteur en scène débutant confronté à ce monument de la culture occidentale, puis de créateur aguerri et internationalement connu. Par quelques évocations biographiques, il nous conduit au coeur de l’originalité et de la force du dramaturge : comment mêle-t-il tous les registres, comment introduit-il le poétique dans la psychologie ou la politique, et quels problèmes son texte pose-t-il au metteur en scène d’aujourd’hui ?

Peter Brook est né en 1925 à Londres. Il est l’un des plus grands metteurs en scène contemporains. Également théoricien du théâtre, il en a détaillé sa conception dans L’Espace vide. A ses côtés, Jean-Claude Carrière, auteur, scénariste, compagnon de route et traducteur de Peter Brook.

À lire – Peter Brook, La Qualité du pardon – Réflexions sur Shakespeare, traduction de Jean-Claude Carrière, Seuil, avril 2014 – L’Espace vide, Seuil, 2001.

21 mai 2014: Rencontre à la Maison de la Poésie (Paris)

Rencontre animée par Cédric Enjalbert (Philosophie Magazine)

21 mai 2014: Émission sur France-Culture

En direct du studio 114 à la maison Radio France, émission 1/5.

Claude Guerre, réalisateur:

« Je confie la parole de Peter Brook à un jeune acteur-auteur-metteur en scène, Godefroy Ségal, qui, dans la lignée de David Lescot, Gérard Watkins ou Stanislas Nordey, dirige le travail théâtral du point de vue de l’acteur qu’il ne cesse d’être et dans la foi des textes seuls dont il expérimente sans cesse la puissance poétique. Cette vive voix du théâtre d’aujourd’hui a déjà marqué les esprits avec son spectacle Les chiens nous dresserons. Grand admirateur de Peter Brook, lecteur assidu de son enseignement, pratiquant l’art de la scène d’après L’espace vide, le grand livre du metteur en scène anglais, il est pour moi le résonateur idéal des pages de La qualité du pardon, le livre de réflexions de Peter Brook sur Shakespeare que publie les éditions du Seuil et que France Culture a souhaité faire entendre à ses auditeurs. »

Textes dits par Godefroy Ségal
Musique (viole d’amour) Julia Robert
Assistante à la réalisation Clémence Gross

Lien pour écouter le podcast: [->http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-la-qualite-du-pardon-reflexions-sur-shakespeare-15-2014-04-21]

Radio France

Paris

UN ROI, UN HOMME

Roi désemparé, vieil homme inlassable, prêt à tout pour entendre les mots de reconnaissance sinon d’amour venant de ses filles. Trop tard.

À 25 ans, à l’École de Montreuil, avec toute l’audace de la jeunesse, Christian Schiaretti monte Henri VI de Shakespeare, qu’il retrouve plus tard, lorsqu’avec toute l’ardeur de la maturité, il met en scène un mémorable Coriolan (trois fois nommé aux Molières 2009). Aujourd’hui, il aborde la randonnée dans le temps et l’espace, l’espoir et la détresse de Lear. Vieux roi prêt à tout abandonner pour entendre ses filles lui dire leur amour, alors que les deux aînées attendent depuis trop longtemps pour lui être sincèrement reconnaissantes, et que la cadette vit dans un tout autre monde… Cet homme de pouvoir désemparé, en quête d’inaccessibles certitudes, est Serge Merlin. De Shakespeare à Beckett en passant par Thomas Bernhard (Extinction, lui, seul sur scène au Théâtre de la Ville, nous accrochant à sa voix, son regard, sa respiration), il nous entraîne au bord et au-dedans de mondes instables autant qu’imprévisibles, mais dans lesquels à un moment ou un autre, chacun se reconnaît. Serge Merlin est Lear, Lear est Serge Merlin.

Colette Godard

Paris

Qu’en est-il aujourd’hui de Shakespeare, de sa place dans l’imaginaire et la création ?

Nous avons demandé aux écrivains qui entretiennent avec son œuvre un fort engagement personnel de fêter ici le 450e anniversaire de sa naissance en s’adressant directement à lui, pour lui exprimer ce qu’ils lui doivent, lui reprochent, lui envient…

Cette correspondance collective, tour à tour jubilatoire, savante, intime, légère, violente, s’ouvre sur l’histoire mouvementée de cette passion française et se clôt par un retour inattendu, où il apparaît que le fantôme du père de Hamlet n’est pas près de cesser de hanter notre temps.